
BY = Mme BENHAMZA
I – LESIONS DE LA MOELLE EPINIERE
- Causes des lésions de la moelle épinière
Les causes fréquentes des lésions neurologiques de la moelle épinière sont des accidents : de la voie publique (voiture, moto, vélo, trottinette, etc), les chutes lors d’activités sportives ou professionnelles (bâtiment, etc).
- Conséquences des lésions de la moelle épinière
Les conséquences d’une lésion de la moelle épinière dépendent de la nature de la lésion (section, contusion, commotion) et sa localisation (entre C1 à S5).
Une section entre les vertèbres C1 à C4 entraine la section du nerf innervant le diaphragme. Ce dernier ne pourra plus se contracter conduisant à un arrêt respiratoire et donc la mort de l’individu.
Une section entre les vertèbres C4 et C7 entraine la section du nerf innervant les membres supérieurs et inférieurs. Les muscles de ces derniers ne pourront plus se contracter conduisant à une paralysie des membres ainsi que du tronc. Le patient souffre donc d’une tétraplégie.
Une section entre les vertèbres T1 et L1 entraine la section du nerf innervant les membres inférieurs. Les muscles de ces derniers ne pourront plus se contracter conduisant à une paralysie des jambes : c’est la paraplégie.
Une section en-dessous de la vertèbre L2 entraine la section du nerf innervant certains muscles situés au niveau des membres inférieurs et du pelvis. Ces derniers ne pourront plus se contracter conduisant à des troubles (paralysie, anesthésie, mouvement, etc.) des muscles des jambes et pelviens. Le patient souffre de troubles de certains muscles des jambes et du pelvis.

(Source : Biologie et physiopathologie humaines, 1ère ST2S – Fanchon I., Malingue C. – Nathan 2019)
II – AVC
- Causes d’un AVC
AVC est un Accident Vasculaire Cérébral. Il provient d’une hémorragie ou d’une obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot.
- Conséquences d’un AVC
Chaque hémisphère cérébral commande tout le côté opposé du corps.
La lésion cérébrale suite à un AVC entraine des troubles des capacités : paralysie (hémiplégie, paraplégie, etc), aphasie, surdité, cécité, analgésie, agnosie, amnésie, etc.
Grâce à la plasticité nerveuse, les neurones ont la capacité de recréer des synapses afin que les zones non lésées puissent prendre le relai des fonctions perdues. Biologiquement parlant, cela a été prouvé grâce aux clichés d’IRM fonctionnel montrant des modifications des aires cérébrales. Ainsi, certains patients réussissent à récupérer partiellement après une re-éducation.

(Source : Biologie et physiopathologie humaines, 1ère ST2S – Fanchon I., Malingue C. – Nathan 2019)
III – SYNAPSE NEURO-MUSCULAIRE
Une synapse neuro-musculaire est une jonction entre :
- neurone pré-synaptique et plus précisément le bouton synaptique situé au niveau de l’arborisation terminale
- myocyte post-synaptique.
La transmission de l’influx nerveux au niveau d’une synapse neuro-musculaire se déroule en suivant les étapes dans l’ordre chronologique suivant :
- arrivée du potentiel d’action au niveau du bouton synaptique du neurone pré-synaptique
- entrée de calcium
- exocytose des vésicules synaptiques renfermant les neurotransmetteurs (ici, acéthylcholine)
- libération des neurotransmetteurs dans la fente synaptique
- fixation des neurotransmetteurs sur les récepteurs spécifiques situés sur le sarcolemme
- formation d’un potentiel d’action au niveau des tubules T du myocyte post-synaptique
- libération du calcium du réticulum sarcoplasmique dans le sarcoplasme
- glissement des myofibrilles en présence de calcium
- contraction musculaire.
