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Déséquilibre alimentaire

I – IMC

IMC = Indice de Masse Corporelle

Calcul : IMC = poids / taille2   avec poids en kg, taille en m2, IMC en kg/m2

II – OBESITE

1- Causes de l’obésité

Les causes de l’obésité sont nombreuses :

  • Sédentarité
  • Stress
  • Trouble grave du comportement alimentaire
  • Dépression
  • Prédisposition génétique
  • Apport nutritionnel supérieur au besoin
  • Traitements médicaux
  • Faible ou absence d’activité physique et sportive
  • Dysfonctionnement hormonale.

2 – Conséquences de l’obésité

Les conséquences de l’obésité sont nombreuses :

  • Le surpoids conduit à de l’arthrose au niveau des genoux ou des hanches et des tendinites ;
  • L’alimentation calorique conduit à une hyperglycémie puis à un diabète ;
  • L’alimentation hyperlipidémique conduit à une athérosclérose puis à l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC).

L’alimentation hyperlipidémique apporte des HDL et LDL.

LDL = Low Density Lipoprotein = Lipoprotéine de faible densité

LDL est nommé « mauvais » cholestérol dans la mesure où il sert à conduire le cholestérol vers les cellules de l’organisme. Il circule dans les vaisseaux sanguins mais leur grande quantité risque leur accumulation dans la paroi des artères et former une plaque d’athérome.

HDL = High Density Lipoprotein = Lipoprotéine de forte densité

HDL est nommée « bon » cholestérol car il transporte le cholestérol des tissus vers le foie où la molécule va être dégradée.

3 – Moyens de prévention contre l’obésité

Pour lutter contre l’obésité, il y a des moyens de prévention pouvant être mis en place :

  • Appliquer les conseils d’hygiéno-diététiques comme la pratique d’une activité physique modérée et régulière, consommer une alimentation équilibrée mais hypocalorique et hypolipidémique, etc ;
  • Une intervention chirurgicale comme la pause d’un anneau gastrique ou d’un by-pass.

Vidéo abordant l’obésité et ses complications (Source : Obésité et complications – POM Bio à croquer – INSERM, vidéo de 04 min 09)
Vidéo abordant l’impact du microbiote sur l’obésité (Source : Etat de la recherche : Le microbiote et l’obésité, INSERM, vidéo de 03 min 39)
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Aliments, Nutriments et Biomolécules

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  • Aliments

Les aliments sont digérés par l’organisme afin de pouvoir utiliser les nutriments qu’ils contiennent.

Propriétés nutritionnelles des groupes d’aliments

sucre et produits sucrésAliments plaisir par excellence. Ils ont cependant une forte teneur en glucides (et pour certains en lipides). Ils sont principalement sources d’énergie rapidement mobilisable. Ils n’apportent quasiment que des calories et pas ou très peu de vitamines, minéraux ou fibres.
viandes, poissons et œufsApport de protéines d’excellente qualité (d(origie animale), de vitamines (vitamine A) et de minéraux dont notamment le fer, très bien assimilé par l’organisme et des lipides en quantité variable selon les aliments.
fruits et légumesRiches en fibres, minéraux et vitamines (vitamine C en particulier). Riches en eau et peu caloriques. Apport de glucides.
lait et produits laitiersTrès bonne source de calcium, primordial pour la santé des os. Apport également de protéines d’origine animale, de vitamines (vitamines A et B). Apport également de lipides en quantité variable selon les aliments.
pain, pomme de terre, céréales et légumes secsRiche en amidon (glucide complexe, appelé également « sucre lent »). Apport de protéines d’origine végétale, de vitamines, fibres et minéraux.
matières grassesApport de vitamines spécifiques (vitamine A pour les graisses animales et vitamine E pour les graisses végétales) et de lipides essentiels ω3 ou ω6. Très caloriques car composés exclusivement ou presque exclusivement de graisse.
boissonsL’eau est la seule boisson indispensable à l’organisme. Elle est aussi une source intéressante d’éléments minéraux (calcium, magnésium, sodium, potassium, etc.) dont la teneur varie selon la nature et l’origine géographique de l’eau. De plus, elle n’apporte aucune calorie.
  • Nutriments

On distingue deux types de nutriments : les macronutriments (ou biomolécules) et les micronutriments.

Les macronutriments sont des nutriments qui sont présents en grande quantité alors que les micronutriments le sont en plus faible quantité dans les aliments consommés.

Les nutriments sont utilisés par l’organisme afin de permettre le fonctionnement et la réparation des tissus ainsi que la croissance du corps.

Les fibres sont des glucides (polyosides) non digérés présents dans les cellules végétales mais n’ayant aucune valeur nutritionnelle.

  • Les biomolécules

Les biomolécules sont des macronutriments.  On distingue parmi les biomolécules : les glucides, les lipides, les protides ainsi que les acides nucléiques. Les biomolécules sont composées d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de phosphate et de souffre (C, H, O, N, P, S). Il s’agit de molécules organiques (= composées d’atomes de carbone) qui sont organisés en monomères et polymères.

* Protides

Un peptide est une molécule protidique composée de moins de 50 acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques.

Une protéine est une molécule protidique composée de plus de 50 acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques.

* Lipides

Les lipides présentent une partie hydrophile et une partie hydrophobe.

Les triglycérides sont des lipides présents dans les huiles notamment.

* Vitamines

Remarque : Les micronutriments regroupent les vitamines ainsi que les minéraux.

Les vitamines sont des molécules organiques sans valeur énergétique mais qui sont nécessaire à l’organisme car il ne les synthétise pas. Elles doivent donc être fournies à faible dose par l’alimentation et sont directement absorbées par l’organisme. Elles participent à la croissance et au maintien de l’équilibre de l’organisme en agissant en très faible quantité. Elles sont classées en fonction de leur solubilité :

vitamines hydrosolubles : vitamines B, PP, C ;

vitamines liposolubles : vitamines A, D, E, K.

* Minéraux

Les minéraux sont des molécules inorganiques (= sans atome de carbone) présentes en faible quantité dans les aliments. Ils doivent faire partie des apports nutritionnels journaliers car l’organisme ne peut pas les fabriquer. Ils sont classés en deux catégories en fonction de leur quantité dans l’organisme : macroéléments et oligoéléments.

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Menus alimentaires

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  • Ration alimentaire

Une ration alimentaire est la quantité d’aliments qu’un individu doit consommer pendant une durée déterminée, le plus souvent une journée, pour satisfaire les apports nutritionnels conseillés et qui couvriraient les besoins de l’organisme.

Ainsi, une ration alimentaire doit :

– fournir à l’organisme les molécules dont il a besoin en quantité suffisante afin de compenser les dépenses énergétiques de l’organisme ;

– apporter les différents matériaux nécessaires à la construction, l’entretien et la réparation de l’organisme grâce à une alimentation équilibrée.

  • Ration alimentaire équilibrée quantitativement parlant

Pour obtenir une alimentation équilibrée, les nutritionnistes conseillent d’avoir une ration alimentaire équilibrée d’un point de vue quantitative c’est-à-dire qu’elle doit apporter :

  • 50 à 55% de l’apport énergétique total (AET) sous forme de glucidesdont :

– 1/3 de glucides d’assimilation rapide (glucides simples)

– 2/3 de glucides d’assimilation lente (glucides complexes) ;

  • 30 % d’AET sous forme de lipides dont :

– 1/3 de lipides d’origine animales (acides gras saturé chez tous les animaux et des acides gras insaturés chez les poissons)

– 2/3 de lipides d’origine végétales (acides gras insaturés) ;

  • 15 % d’AET sous forme de protides dont :

– 50% de protéines d’origine animales

– 50% de protéines d’origine végétales.

  • Ration alimentaire équilibrée qualitativement parlant

Une ration alimentaire de l’organisme doit apporter :

– les glucides dont on distingue les glucides d’assimilation lente et les glucides d’assimilation rapide ;

– les protides car une alimentation variée apporte chaque acide aminé ;

– les lipides à travers les acides gras essentiels qui sont des acides gras polyinsaturés ;

– l’eau pour compenser les pertes quotidiennes dépendant beaucoup de l’activité de l’individu et des conditions de l’environnement (l’eau est éliminée par les urines, la sueur, les selles et la respiration) ;

– les minéraux (macroéléments et oligoéléments) permettent de remplacer les ions éliminés par les urines, la sueur et les selles ;

– les vitamines qui, en faibles quantités, sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et à sa croissance ;

– les fibres alimentaires (cellulose) permettent d’agir sur le transit.

D’un point de vue qualitatif, la ration alimentaire comporte des aliments appelés « bâtisseurs ou plastiques », « fonctionnels » et « énergétiques ». Ces derniers doivent permettre les apports nutritionnels conseillés.

  • Les nutriments bâtisseurs ou plastiques

Les aliments apportent des nutriments bâtisseurs ou plastiques. En effet, les protéines, lipides et calcium assurent le renouvellement et la fabrication de la matière vivante : remplacement de cellules mortes, réparation des tissus lésés, fabrication de matière nouvelle au cours de la croissance de l’organisme.

Les protéines fournissent les huit acides aminés indispensables parmi les vingt différents qui entrent dans la constitution des protéines. Les lipides fournissent les acides gras essentiels : acide gras poly‑insaturés. Alors que le calcium entre dans la constitution des os.

  • Les nutriments fonctionnels

Les aliments apportent des nutriments fonctionnels : eau, fruits et légumes. Ils permettent le bon fonctionnement de l’organisme et sa cicatrisation. Ils contiennent des vitamines, des sels minéraux et de la cellulose (= fibres alimentaires).

Les aliments fonctionnels ne sont généralement pas synthétisés par l’organisme mais apportés par l’alimentation en quantité suffisante pour se maintenir en bonne santé.

  • Les nutriments énergétiques

Les glucides et lipides sont les principaux aliments «énergétiques». Ils fournissent l’énergie nécessaire au maintien de la température corporelle à 37°C, à l’activité et à la croissance.

  • Les besoins énergétiques et leurs variations

Par définition, les dépenses énergétiques sont les dépenses d’énergie réalisées par l’organisme lors de son fonctionnement et en activité. On parle de dépenses extra-basales si le corps est en activité ou dépenses basales s’il est au repos.

L’organisme présente donc deux types de métabolisme en fonction de son activité : le métabolisme basal et le métabolisme extra-basal.

En ce qui concerne le métabolisme basal, il correspond à l’énergie nécessaire à l’activité minimale de l’organisme au repos afin d’assurer les fonctions vitales telle que la respiration, le fonctionnement du cœur, etc.

Pour le métabolisme extra-basal, il correspond à l’énergie supplémentaire, à savoir :

– les dépenses liées à l’activité physique varient d’un individu à un autre et selon le type d’activité ;

– les dépenses liées à l’ingestion, la digestion des aliments et à l’utilisation des nutriments par l’organisme ;

– les dépenses liées à la thermorégulation varient selon le climat, la saison, le mode de vie, etc ;

– les dépenses liées à la croissance chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent, elles sont dues à la synthèse de nouveaux tissus ;

– les dépenses liées à la grossesse sont dues au développement du fœtus ;

– les dépenses liées à l’allaitement sont dues à la production du lait (protéines, glucides à savoir le lactose et les lipides).

Ainsi, l’organisme a des besoins énergétiques pour réaliser ces dépenses. Ces derniers doivent couvrir les dépenses énergétiques qui varient selon le sexe, 9000 kJ pour les femmes et 12000 kJ pour les hommes par jour.

Comme il a été dit précédemment, les besoins énergétiques varient suivant :

– l’âge, le sexe, la masse corporelle ;

– l’activité scolaire ;

– les circonstances physiologiques (croissance, grossesse, allaitement) ;

– la température extérieure ;

– l’état de santé d’un individu.

  • Genial.ly
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Histologie du tube digestif

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  • Organisation de la structure de la paroi du tube digestif

La paroi du tube digestif est formée de 4 couches (ou tuniques) qui sont de la lumière du tube vers l’extérieur : la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et l’adventice.

Une muqueuse est constituée de 2 tissus. Ainsi, il y a un épithélium en contact avec la lumière de l’organe et qui, en de nombreux endroits, s’invagine pour former de petites glandes capables de sécréter des sucs digestifs. En dessous de cet épithélium, on retrouve le tissu conjonctif qui renferme de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques.

Une sous-muqueuse est constituée d’un tissu conjonctif renfermant de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques. Par ailleurs, elle contient également des glandes dans l’œsophage et le duodénum. Cette tunique nourrit et protège la muqueuse.

Une musculeuse est formée en générale de 2 couches perpendiculaires de cellules (ou fibres) musculaires lisses. Cette tunique permet la contraction des organes du tube digestif.

L’adventice est constitué du tissu conjonctif. Il enveloppe et protège les organes du tube digestif.

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Structure d’une paroi de tube digestif
  • Les replis de la paroi de l’intestin grêle

La paroi de l’intestin grêle est caractérisée par l’aspect de sa muqueuse. Cette dernière présente de nombreux replis appelés valvules conniventes.

Chaque valvule connivente est elle-même plissée de replis appelés villosités constituées d’un épithélium glandulaire renfermant des cellules du mucus (cellules caliciformes), des entérocytes dont la membrane apicale présente des microvillosités. Le tissu conjonctif, présent sous l’épithélium glandulaire, contient une artériole, une veinule, un réseau de capillaires et un chylifère qui est un capillaire lymphatique.

Les valvules conniventes, villosités intestinales et microvillosités entraînent une importante augmentation de la surface absorbante de l’intestin grêle (supérieure à 200m2).

https://microbiologiemedicale.fr/wp-content/uploads/2016/08/anatomie-histologie-appareil-digestif-2.jpg
Divers replis de la paroi de l’intestin grêle
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Fibroscopie : étude du tube digestif

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  • Définition

Technique d’imagerie médicale permettant de visualiser un organe creux ou une cavité à l’aide d’un fibroscope.

  • Principe

La fibroscopie est une technique d’imagerie médicale qui nécessite l’utilisation d’un fibroscope. Ce dernier est un tube souple plus ou moins long selon son utilisation. Il est composé de fibres optiques couplées à un système optique pour l’observation et d’un système d’éclairage pour éclairer le conduit ou la cavité. Des instruments (pinces, etc) peuvent y être introduits dans un but diagnostic et thérapeutique.

  • Inconvénients :
  • la nécessité d’employer l’anesthésie qui présente de multiples risques ;
  • il y a un risque de contamination microbienne qui pourrait entrainer des infections nosocomiales. Pour éviter cela, cette technique d’imagerie médicale soit être réaliser en asepsie et le fibroscope doit être stérilisé. Or, ce dernier comporte un système optique qui est abîmé par les traitements de stérilisation.
  • la fibroscopie est un examen invasif qui peut provoquer des lésions du tube digestif et donc des hémorragies.

Remarque : Toutefois, malgré tous ces risques, leur fréquence reste faible.

Nom de l’examen selon l’organe à explorer

Organe(s) à explorerNom de l’examen pratiqué
PharynxPharyngoscopie
ŒsophageOesophagoscopie
EstomacGastroscopie
CôlonColoscopie
RectumRectoscopie
https://i0.wp.com/hopital-prive-marne-la-vallee-bry-sur-marne.ramsaygds.fr/sites/default/files/styles/article_header_desktop/public/GASTRO-%20fibroscopie%20OGD.jpg
Schéma d’une fibroscopie
Vidéo sur la gastroscopie
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Appareil digestif

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L’appareil digestif est composé du tube digestif et des glandes annexes afin de réaliser la digestion.

  • Tube digestif

Le tube digestif est l’ensemble des organes par lesquels passent les aliments de la bouche jusqu’à l’anus.

  • Estomac

L’estomac comporte 2 sphincters :

  • sphincter cardiaque ou cardia – situé dans la partie haute de l’estomac – empêche le reflux des aliments vers l’œsophage ;
  • sphincter pylorique ou pylore – situé dans la partie basse de l’estomac – règle le départ des aliments dans le duodénum.
  • Intestin grêle

L’intestin grêle est divisé en 3 parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléon.

  • Côlon

Le côlon comporte 3 segments qui sont dans l’ordre : le côlon ascendant, le côlon transverse et le côlon descendant.

  • Glandes annexes

Les glandes annexes sont des glandes qui ne sont jamais en contact avec les aliments mais dont les sécrétions sont déversés dans le tube digestif.

Les glandes salivaires déversent la salive dans la cavité buccale.

Le foie déverse dans le duodénum la bile par le canal cholédoque.

Le pancréas déverse dans le duodénum une substance le suc pancréatique grâce au canal pancréatique.

Les sécrétions des glandes annexes renferment des enzymes permettant de réaliser la digestion.

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Schéma de l’appareil digestif

Remarque : On ne parle pas de « gros intestin » mais de « côlon ».

Vidéo sur l’anatomie de l’appareil digestif
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